Chemin de fer de La Mure
St-Georges de Commiers – La Mure (- Gap) (SGLM-G)
Dimanche 9 juillet 2000, lors de nos vacances, nous avons fait une excursion sur le Chemin de fer de La Mure entre St-Georges de Commiers et La Mure.
Première courbe entre la gare de St-Georges de Commiers et le dépot du SGLM, juste avant que le train ne disparaisse dans le tunnel.
Le Chemin de fer de La Mure n’est aujourd’hui plus qu’un train à vocation touristique. Il était autrefois partie d’une ligne à voie métrique reliant St-Georges à Gap. L’ouverture à l’exploitation de la ligne remonte à 1888 et elle a été construite pour le transport du charbon provenant des mines du plateau de La Mure.
Depuis 1950, le train n’a plus transporté de passagers, à l’exception des mineurs jusqu’en 1962. Une compagnie privée a repris l’exploitation en 1978 a des fins touristiques, parallèlement au transport de charbon. Le dernier train de charbon a circulé en automne 1988. Depuis cette date, seuls les touristes et amateurs de petits trains sont encore transportés.
Après 90 minutes d’un parcours vertigineux au-dessus des lacs de retenue de Monteynard et de Notre-Dame sur le Drac, arrivée à La Mure (où il manque singulièrement un bistrot).
Sur le Viaduc supérieur de Lulla entre La Motte d’Aveillans et La Motte les Bains.
Les trains est composé de voitures provenant toutes du NStCM (Nyon-St-Cergue-La Cure). Le SGLM a en effet racheté beaucoup de matériel provenant de plusieurs compagnies privées de Suisse et notamment l’ASD (Aigle-Le Sépey-Les Diablerets), les RhB (Chemin de fer Rhétique) et les chemins de fer d’Appenzell.
En particulier une ancienne crocodile du Chemin de fer de la Bernina (puis RhB) est restée à St-Georges pendant de longues années. Elle a été rapatriée en Suisse par une association d’amateurs qui vont tenter de la faire revivre.
En gare de St-Georges de Commiers, le T10 dans sa livrée verte d’origine, une voiture à deux essieux orignaire du NStCM et des voitures provenant des chemins de fer d’Appenzell.
Les diverses informations techniques et historiques sont tirées de LOKI n°5 2000.