Un pont en poutrelles d’acier
Pour l’interface entre nos modules des 4 saisons et le module PGPDM d’Eric, j’ai construit deux interfaces dont une représentant un pont en poutrelles d’acier au-dessus d’une baie avec une petite plage au fonds. Je vous présente ici la construction du pont.
Une forme parabolique, un peu de calcul pour connaître la longueur des pièces de laiton et c’est partit. Bien évidemment avec un peu de matériel:
J’ai commencé par souder les montants verticaux des faces latérales contre un profilé en L qui fera la bordure supérieure de la face.
Pour garder la bonne distance et la perpendicularité, j’ai fixé le profilé en L contre une règle que j’ai utilisée comme guide pour souder mes pièces.
La première face est terminée. Les montants verticaux et transversaux sont des profilés en T, tandis que le haut et le bas des faces sont des profilés en L symmétriques.
Une fois les deux faces terminées, elles peuvent être assemblées.
La difficulté de cette étape consiste à être bien orthogonal (perpendiculaire en 3 dimensions) pour les pièces de liaisons entre les deux faces et les deux faces bien parallèles, sinon le pont risque d’être de biais.
J’ai soudé ensuite des pièces transversales à l’espace de deux montants chaque fois, d’une part pour le tablier du pont et d’autre part sous la voûte.
A chaque pièce transversale correspond aussi un renforcement croisé entre les deux faces et des petites tiges d’acier dressé imitent un renforcement entre les traverses.
Finalement, le tablier est fait de longues pièces de laiton plates posées en longueur au centre et en L sur les bords du pont.
La partie métallique du pont est ainsi achevée. Ce fut un travail de longue haleine, mais le résultat en vaut la peine. Le tout est aussi très stable et supporte bien plus de poids que cela ne serait nécessaire à cette échelle.
Les culées du pont sont en maçonnerie. Comme pour le viaduc de Boudry, j’ai utilisé des morceaux de polystyrène extrudé, mais cette fois, je les ai recouverts de plâtre et j’ai gravé les pierres dedans.
J’ai aussi essayé une nouvelle technique pour le tracé de la voie: le sandwich contre-plaqué – polystyrène – contreplaqué.
Si ça a l’avantage de faire un tracé silencieux, ça n’apporte pas grand chose en terme de stabilité, du moins à l’échelle N.
Les maçonneries sont ensuite peintes avec la technique du lavis pour faire ressortir la structure des pierres et le pont peut être mis en place sur le module et les rails posés.